JO 2024 Anneaux olympiques sur la tour Eiffel : « C’est aux politiques de décider » réagit Estanguet
Interrogé par « Ouest-France » à la suite de l’annonce d’Anne Hidalgo de garder les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, le président de Paris 2024 s’est réjoui que la question de l’héritage matériel, immatériel et symbolique se pose. Tout en disant que ce n’est pas à lui de décider.
« Ce n’est pas mon rôle de décider. » Interrogé mercredi 4 septembre par Ouest-France, Tony Estanguet a réagi à l’annonce d’Anne Hidalgo de conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, laissant ce sujet aux politiques.
« Dimanche soir, après la cérémonie de clôture, j’aurai accompli ma mission ; ça va être aux décideurs politiques de choisir quelles traces ils ont envie de garder de ces jeux, complète le président du Comité d’organisation de Paris 2024, qui n’avait pas encore réagi à l’annonce de la maire de Paris dans Ouest-France. Forcément, je suis ravi de voir qu’il y a un débat qui s’installe sur l’héritage, mais s’il y a bien une chose que j’ai apprise ces dernières années, c’est de ne pas trop me mêler des décisions qui ne sont pas les miennes. J’ai appris à ne pas m’immiscer dans les débats politiques ; je ne vais pas commencer aujourd’hui. »
« L’héritage doit aussi être symbolique »
« L’héritage, c’est central. Il est matériel avec des équipements et des moyens pour la pratique du sport dans les clubs ; il est immatériel avec ce que nous faisons ce [mercredi] matin autour de l’inclusion, de la réflexion sur le parasport ; et il doit aussi être symbolique », a également indiqué Tony Estanguet en marge d’un déplacement au collège Maurice-Utrillo dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
Si la question de garder dans la capitale le plus grand des symboles olympiques, les anneaux, semble faire l’unanimité, c’est la question du positionnement qui fait débat. Depuis ce week-end, la décision d’Anne Hidalgo fait largement réagir. Ses opposants, notamment à Paris, sont contre, de même que des descendants de Gustave Eiffel ; la ministre de la Culture demande le respect des procédures ; les Parisiens et touristes semblent divisés ; tandis que le CIO, lui, y est largement favorable.